*Jiutamai pour les quatre saisons 18,19 Jan.2008

Danses traditionnelles japonaises

dansées par

H A N A Ï Suiren (Noë TAWARA)

le 18 janvier à 20 h
le 19 janvier à 15 h

au Centre Culturel Franco-Japonais
8-10, passage Turquetil, 75011 Paris. Métro : Nation.

http://www.ccfj-paris.org/prog.html

Entrée 12 € (tarif réduit 10 €)
Réservation obligatoire (places en nombre limité)
au 01 43 48 83 64  ou  reservations@ccfj-paris.org

On connaît assez bien les danses spectaculaires du Kabuki, spectacle dynamique d'inspiration et d'audience populaires, mais on connaît mal le Jiuta-maï, source majeure et pilier historique discret du raffinement chorégraphique japonais.

Cet art intimiste et d'une rare élégance est né et s'est développé jadis à la cour de Kyoto, puis dans la région de Kyoto et Osaka.  D'un raffinement extrême, il a pour thème majeur les passions et les détresses féminines.  Il se dansait autrefois à la chandelle pour le Shogun et pour des audiences exclusives dans des pièces exiguës de demeures bourgeoises et de restaurants.  Resté confidentiel jusqu'à une date récente, il sort peu à peu du voile de mystère dont l'entourait une tradition faite d'audiences masculines nobles et raffinées et de geisha discrètes du plus haut niveau.

Noë TAWARA a reçu de son maître de Jiuta-maï le nom de scène de HANAÏ Suiren.  C'est une actrice, danseuse et chorégraphe japonaise chevronnée dans tous les genres de danse, des plus traditionnels aux genres contemporains.  Mais c'est aussi une enthousiaste des interactions entre les arts, à tous les niveaux et pour tous les milieux.  Elle cultive l'art du Jiuta-maï pour lui-même et pour l'intégrer dans ses propres créations chorégraphiques d'inspiration traditionnelle mais si modernes.  Son thème récurrent est celui de la femme, de ses rêves, de ses détresses et de ses passions.

Photos : http://www.newsdigest.fr/newsfr/index.php